Une douzaine de garçons de 8 à 15 ans aurait été abusée par des militaires français lors de la crise qu’a connue la Centrafrique, c’est ce que témoigne un rapport accablant de l’ONU.
En 2013 alors que la France, pulsée par le Président Hollande, s’était donné comme mandat de protéger une population prise dans une guerre intestine sanguinaire entre factions musulmanes et chrétiennes, une opération qu’on nommera Sangaris (fait référence au papillon africain Cymothoe sangaris parce qu’un papillon, ce n’est pas méchant, ça ne dure pas très longtemps, c’est considéré comme joli et politiquement correct, disait-on!), au moins seize soldats français violent les enfants dans un camp de déplacés près de la capitale Bangui.
Le rapport onusien est cru, très cru. Des enfants au discours fiable, interviewés par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et un membre de l’UNICEF entre mai et juin 2014, ont attesté qu’un enfant demandant un biscuit à un militaire français reçoit comme réponse « que pour avoir un biscuit il faudrait d’abord lui lécher le pénis ». Cet enfant fut ramené à la base…
Les enfants parlent tous d’être maltraités en échange de rations alimentaires distribuées par les soldats. Un entretien détaille comment deux enfants de neuf ans, ont été exploités sexuellement conjointement par deux soldats français.
Un autre enfant, âgé de 13 ans, a décrit comment plusieurs de ses amis avaient été exploités sexuellement, et donne des détails sur les soldats qui ont effectué l’impensable. Un autre garçon détaille avoir été témoin du viol de son ami par deux soldats tchadiens et ce même garçon était abusé par un soldat au drapeau français.
Dans le camp de réfugiés qui abritait des dizaines de milliers de déplacés, la nouvelle semblait être notoire. Des témoignages sous couvert de l’anonymat affirment encore plus de victimes.
Des faits épouvantables de viols et de sodomies qui remontent à 2014, éclipsés par le gouvernement français depuis juillet 2014 et sous la barbe de l’État centrafricain qui exige maintenant la communication des preuves. A aucun moment la justice centrafricaine n’a été mise au courant par l’ONU de ces évènements sur son territoire, et la France se défend d’avoir tenté d’enterrer l’affaire.
Anders Kompass, le fonctionnaire des Nations Unies qui a divulgué les allégations secrètes aux procureurs français parce que selon lui l’affaire stagnait, est maintenant l’objet d’une enquête pour violation des protocoles pour le traitement des informations confidentielles. Il a été suspendu de son rôle en tant que directeur des opérations par l’ONU et fait face à un rien de moins qu’un licenciement.
Laurence Rossignol, la secrétaire d’État français responsable de la Famille a laissé tomber jeudi que les militaires auraient commis « un double crime ».
«On sait très bien que dans les opérations de guerre ou dans les pays de désordre, ce sont les femmes et les enfants qui sont les victimes des prédateurs. Ca veut dire que ceux qui sont là pour les protéger, seraient eux-mêmes des prédateurs, d’un certain point de vue c’est double crime de leur part », évoque-t-elle.
Maintenant que la planète est au courant des pratiques dégoutantes de ces soldats français en Centrafrique, le président Hollande promet une totale transparence…
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