Journal d’un écrivain en pyjama suggère l’idée de l’écrivain amateur, avec cette odeur printanière et l’enthousiasme des débuts. On lit, on rêve, on écrit. C’est une part essentielle dans la cité. Imaginez un écrivain en pyjama dans cet art de converser… C’est, nous dit Laferrière, un « dialogue que j’ai appris sur la galerie de ma grand-mère quand elle proposait une tasse de café aux passants. L’encre remplace l’oralité… Je prolonge la manière de ma grand-mère : le café pour Da, et l’encre pour moi. Deux carburants qui irriguent la conversation et le dialogue. »
Extrait
« Je me souviens de ce jeune homme qui n’arrêtait pas de me poser des questions concernant le métier d’écrivain – malgré tous les livres écrits au fil de ces années, je n’arrive pas à voir l’écriture comme un métier. […] Je tente ici de répondre à l’une d’elles (celle qui revient le plus souvent quand un jeune écrivain en rencontre un plus vieux) : comment écrivez-vous? J’entre toujours dans un nouveau livre sur la pointe des pieds, comme dans une nouvelle maison dont on n’a aucune idée de la disposition des pièces. »
Échos de presse
« C’est le récit d’une grande aventure avec l’écriture et la littérature. »
Guy A. Lepage, Tout le monde en parle
« Un livre composé d’une multitude de petites chroniques d’humeur et de réflexions qui donnent envie d’écrire. Des conseils, des réflexions, des pointes d’humour… »
Claude Bernatchez, Radio-Canada – Première heure
« Un roman à la frontière de l’essai où l’auteur prodigue des conseils à ceux qui aimeraient écrire. […] Un livre que vous allez aimer. »
Catherine Lachaussée, Radio-Canada cet après-midi
Dany Laferrière
Écrivain, membre de l’Académie française, Prix Médicis en 2009 pour le roman L’énigme du retour, Dany Laferrière est l’auteur d’une œuvre remarquable. Il a publié chez Mémoire d’encrier Les années 80 dans ma vieille Ford (2005), Tout bouge autour de moi (2011), Journal d’un écrivain en pyjama (2013, 2020) et Tout ce qu’on ne te dira pas, Mongo (2015).
Roman incontournable de la rentrée d’automne salué par la critique comme un immense chant d’amour d’un père à sa fille, paru en France chez JC Lattès en août 2019. Mémoire d’encrier en a acheté les droits pour l’Amérique du Nord.
Un matin, sur le chemin de l’école maternelle, à Paris, une petite fille interroge son père. « Dis papa, pourquoi tu danses quand tu marches ? ». La question est innocente et grave. Pourquoi son père boite-t-il, pourquoi ne fait-il pas de vélo, de trottinette… ? Le père ne peut pas se dérober. Il faut raconter ce qui est arrivé à sa jambe, réveiller les souvenirs, retourner à Djibouti, au quartier du Château d’eau, au pays de l’enfance. Dans ce pays de lumière et de poussière, où la maladie, les fièvres d’abord puis cette jambe qui ne voulait plus tenir, l’ont rendu différent, unique. Il était le « gringalet » et « l’avorton» mais aussi le meilleur élève de l’école, le préféré de Madame Annick, son institutrice venue de France, un lecteur insatiable, le roi des dissertations.
Extrait
« Je vais te raconter le pays de mon enfance. Et tu les auras toutes, les histoires qui ont marqué mes jeunes années. Je te parlerai de mes vieux parents. Je te parlerai de mon passé et je répondrai à la question que tu m’as posée. Je te parlerai du désert mouvant autour de Djibouti, ma ville natale. Je te parlerai de la mer Rouge. Je te parlerai de mon quartier et de ses maisonnettes au toit en tôles d’aluminium. Peut-être le trouveras-tu pauvre et sale, et peut-être n’oseras-tu pas me l’avouer. »
Échos de presse
« Waberi avait besoin d’un interlocuteur pour se dire à la première personne, et il écrit à sa fille avec amour, car ce livre est aussi et surtout un cadeau. »
Valérie Marin La Meslée, Le Point
« La bouleversante confession d’un père qui explique son handicap à sa fille. Cette belle leçon de danse entre un père et sa fille montre que la littérature est un art de la transmission. »
Abdourahman A. Waberi
Abdourahman A. Waberi est né en 1965 à Djibouti. Il enseigne les littératures françaises et francophones à Washington et collabore avec Slate Afrique et Le Monde. Il est l’auteur de nombreux livres dont Le Pays sans ombre (1994), Cahier nomade (1996) et Balbala (1998) et plus récemment Aux États-Unis d’Afrique (2006) et La divine chanson (2015) qui a reçu le prix Louis Guilloux. Il a publié le recueil de poésie Les nomades, mes frères, vont boire à la grande ourse chez Mémoire d’encrier (2013).
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