Les orishas, ou orixás, sont des divinités afro-américaines. Dans les Amériques, on les rencontre surtout dans le candomblé brésilien, sous le nom d’orixás. Ils sont également les divinités de la santeria des Caraïbes.
De même que le vaudou est un culte à l’esprit du monde de l’invisible. À chaque ouverture, le prêtre vodoun demande l’aide de l’esprit de Papa Legba pour ouvrir les portes des deux mondes.
Papa Legba est un lwa (esprit, divinité) du vaudou haïtien. Il correspond à Elegba à Cuba, et à Eshu au Brésil. Il garde la frontière entre le monde des humains et le monde surnaturel. C’est pourquoi on le dit présent à l’entrée des temples aux barrières et aux carrefours. Il est ainsi rapproché du saint Pierre chrétien, à cause des clés du paradis que porte ce dernier, mais aussi de Lazare et de saint Antoine en tant que patron des objets perdus.
Le Vaudou peut être décrit comme une culture, un héritage, une philosophie, un art, des danses, un langage, un art de la médecine, un style de musique, une justice, un pouvoir, une tradition orale et des rites.
Le mot « vaudou » vient du mot originaire d’Afrique de l’Ouest « Vodun » qui veut dire « esprit ».
Le culte Vaudou compte environ 50 millions de pratiquants dans le monde.
Avec les déportations de populations noires en tant qu’esclaves, la culture vaudou s’est étendue à l’Amérique et aux îles des Caraïbes, notamment Haïti. Elle se caractérise par les rites d’ « incorporation » (possession volontaire et provisoire par les esprits), les sacrifices d’animaux, la croyance aux morts vivants (zombies) et en la possibilité de leur création artificielle, ainsi que la pratique de la sorcellerie sur des poupées à épingles (poupée vaudou).
La pratique de leur religion et culture était interdite par les colons et passible de mort ou d’emprisonnement et se pratiquait en secret. Cependant, pour continuer d’exister, le Vaudou a intégré les rites et conceptions catholiques, le rendant ainsi acceptable. Ainsi est né le « Vaudou chrétien ».
La brutalité subie par les esclaves pour créer un climat constant « d’état de choc » chez les captifs est sans doute à l’origine de cette utilisation souvent de « terreur » et de vengeance du vaudou que l’on retrouve chez les pratiquants descendants d’esclaves, qui utilisèrent cette religion en réponse à des actes d’une cruauté difficilement concevable, commis par leurs maitres européens.
Dans les années 1950, le Vatican a fait la paix avec le culte Vaudou. Les percussions et mélodies Vaudou sont même intégrées dans les cérémonies et messes dans les églises catholiques.
La religion Vaudou a longtemps été réprimée et diabolisée. Les clichés, lieux communs et fantasmes véhiculés par le passé sont encore perceptibles. Ainsi, lorsque l’on dit s’inspirer du Vaudou, on retrouve souvent satanisme, cannibalisme, sorcellerie et envoûtements, destructions… L’objet représentant le mieux cette perception du vaudou est la poupée vaudou, instrument magique de torture.
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