Le groupe Garnier et Adecco sont condamnés à verser la somme de 30 000 Euros pour discriminaion raciale.
Rappelons les faits. En 2000, Garnier, une filiale du leader mondial des produits cosmétiques L’Oréal cherche à recruter de nouvelles animatrices dans le but de promouvoir des produits capillaires. Dans ce but, la marque françaises fait appel a Ajilon elle-meme filiale d’Adecco une entreprise multinationale, née en 1996 de la fusion du français Ecco et du suisse Adia. Adecco est le numéro un mondial du travail temporaire et de l’interim. Son siège social est situé en Suisse.
Dans son fax, le groupe qui dispose d’un réseau de plus de 5 500 agences dans le monde, spécifie que l’animatrice recherchée doit être « Bleu, Blanc, Rouge », allusion aux couleurs du drapeau Français. « Les maghrébines, les noires et les femmes d’origine étrangère étaient forcément recalées », commente Samuel Thomas vice-president de SOS Racisme.
Cette victoire est menée par SOS Racisme, une association française créée en 1984 qui se présente comme dédiée à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et plus généralement toutes les formes de discrimination. L’activité de l’association est essentiellement assurée par les subventions de l’Etat français.
Cette lutte a durée 3 ans et maintenant chacune de ses entreprises doivent verser 30 000 Euros en dommages et intérêts à l’association. Oui, 30 000 euros. Le chiffre d’affaire de Adecco qui a pour slogan « Better work, better life (« Meilleur travail, meilleure vie») » en 2006 était de 20.4 milliard d’Euros et le Groupe L’Oréal engrangeait des profit de 2.240 milliard d’Euros en 2010. Même si ces montants semblent dérisoires comparativement au chiffre d’affaire de ces entreprises, Samuel Thomas, s’est tout de même félicité de ces condamnations. Cette décision devrait faire jurisprudence en France.
Adecco n’est pas a sa première condamnation dans le sujet effectivement, le récidiviste se voit coller une sentence similaire, soit de 25 000 Euros, fin mai. Cette fois en 2000-01 certains postes, du coté Belge affichaient la mention BBB pour « blanc bleu belge » faisant cette fois-ci référence à la race bovine .
Organisé par circuits de distribution, le groupe L’Oréal dispose de quatre divisions opérationnelles : les produits professionnels, les produits grand public, les produits de luxe et la cosmétique active. ĽOréal possède également diverses participations dans des activités telles que la chimie fine, la santé, la finance, le design, la publicité, les assurances. En un peu moins d’un siècle le groupe n’aura connu que 4 dirigeants : Eugène Schueller (du 30 juillet 1909 jusqu’au 23 août 1957), François Dalle (jusqu’en novembre 1984), Charles Zviak (jusqu’en septembre 1988) et Lindsay Owen-Jones.
Le fondateur de L’Oréal, Eugène Schueller aurait été, selon certains auteurs, l’un des financiers de La Cagoule, une organisation d’extrême-droite française des années 1930. Selon Thierry Meyssan, Schueller aurait abrité des réunions de la Cagoule dans son bureau. Schueller devient ensuite un des dirigeants du Mouvement social révolutionnaire.
Plusieurs autres entreprises sont suspectées de discrimination. Une information judiciaire contre Disneyland Paris est ouverte depuis 3 ans au tribunal de Melun situé à 41 km au sud-est de Paris. La direction du parc d’attraction aurait sélectionné uniquement des Européens pour être en contact avec le public.
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