Douglas Gary Freeman (anciennement -Joseph Pannell), un homme Noir, marié à une Canadienne. Ils ont quatre enfants nés au Canada. Il est respecté dans la communauté depuis son arrivée au Canada en 1974. Le gouvernement canadien tente à présent d’extrader Freeman, qui a vécu la majorité de sa vie au Canada.
Le gouvernement canadien a jugé Freeman « inadmissible » au Canada pour des «raisons de sécurité nationale » fondée sur l’affirmation erronée selon laquelle il était membre du Black Panther Party (BPP), dont il affirme sans aucun fondement – qu’il a été engagé dans des actes de terrorisme.
En 2004, le gouvernement américain de Georges Bush a exigé l’extradition de Freeman vers les États-Unis pour faire face à des anciennes accusations vieilles de plusieurs décennies. Ces accusations découlent d’un incident impliquant un policier Blanc dans le climat particulièrement chargé racialement de la ville de Chicago des années soixante, en 1969 exactement. L’agent, interviewé en 2008 par le National Post, a déclaré: « Lui et moi étions très jeunes quand tout cela a commencé. Ces moments furent très turbulents des deux côtés . »
Pour beaucoup de Noirs, Chicago, comme la plupart des villes américaines, était comme une ville sous occupation armée. Cette année, un comité a été formé dont le nom peint tristement la scène sociale de l’époque: la commission pour mettre fin à l’Assassinat du peuple noir (The Committee to End the Murder of Black People). Les meurtres par la police de 11 jeunes hommes noirs, en 1969 faisaient tellement partie intégrante de la vie quotidienne de l’époque qu’ils ont à peine fait les nouvelles.
Selon le Boston Review, « Dans la fin des années 1960, la police de Chicago a conduit la nation dans le meurtre de citoyens, qui ont été qualifiés de« criminels en fuite « pour masquer le recours systématique à la force excessive par la police contre les minorités raciales. La police a également exploité des catégories de délits en apparence bénins, comme le vagabondage, la flânerie pour ostraciser ceux qui ont eu l’audace de contester l’autorité policière. ’
Après trois ans et sept mois de détention avant son extradition du Canada vers les États unis, Freeman est volontairement retourné à Chicago en février 2008, où il a accepté de plaidé coupable à une seule accusation de voies de fait graves pour une peine de 30 jours dans la prison de Cook, deux années de probation et d’une contribution majeure à un organisme de bienfaisance de la police de Chicago.
C’était un moyen jugé satisfaisant par l’officier, qui a déclaré au National Post: «S’il [Freeman] aurait purgé 15 ans de prison, qu’il aurait eu 75 ans à sa sorti: il n’aurait pas survécu. Je ne suis pas pour le sang».
Gary Freeman a commencé le processus pour revenir au Canada pendant sa probation, pendant laquelle sa famille a été frappée par la mort de son beau-père, à Montréal le 31 octobre 2009. Freeman a demandé et obtenu la permission des autorités américaines pour assister aux funérailles, mais le gouvernement canadien lui a refusé l’entrée le qualifiant de «criminel dangereux»
En outre, le gouvernement canadien a jugé Freeman « inadmissible » au Canada pour des «raisons de sécurité nationale » en raison de la fausse allégation non étayée qu’il avait été un membre du Black Panther Party (BPP).
Le Black Panther Party n’est pas répertorié partout dans le monde comme une entité terroriste, ni par les États-Unis, le Canada ou l’ONU (Organisation des Nations Unies). Les anciens membres très médiatisés de ce groupe et associés continuent de voyager librement au Canada pour des donner conférences. D’anciens membres du BPP sont encore membres du Congrès américain et professeurs d’université américaine.
Pour aider :
Téléchargez la pétition, obtenez 25 signatures ou plus, et envoyez la pétition à l’adresse suivante:
Famille et Amis de Gary Freeman, H – 110, rue Frederick, à Toronto, Ontario M5A 4A9.
Écrire au ministre Jason Kenney
Lui demander d’exercer son pouvoir discrétionnaire en vertu de l’article 25 de l’immigration et la protection des réfugiés dans l’octroi de permis de résidence temporaire pour des raisons humanitaires et de compassion
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