Désormais, les femmes accoucheront gratuitement dans les hôpitaux gabonais. Une bonne nouvelle qui s’est réalisée par le gouvernement d’Ali Bongo qui tient promesse de lutter contre la mortalité infantile dans le pays d’Afrique centrale.
Cette action vient concrétiser un discours émis en 31 décembre 2017 par Président Ali Bongo, successeur de son père à la tête du pays de près deux millions d’âmes.
Élu face a Jean Ping de façon contestable en 2016, alors que la Cour constitutionnelle, présidée par la belle-mère de Bongo-fils proclamera vainqueur son gendre, le programme électoral de l’actuel Président, qui s’est aussi tenté dans la chanson avec un album A Brand New Man en 1977, se déclinait en trois piliers économiques: le Gabon vert, le Gabon industriel et le Gabon des services.
La gratuité des frais d’accouchement et la prise en charge des frais de santé par l’État gabonais se case dans le Gabon des services.
Cette annonce positive du gouvernement gabonais suit une affaire qui a fait grand bruit dans le pays ou en février 2018, un nouveau-né fut gardé de force à l’hôpital puisque la mère ne pouvait couvrir les frais d’accouchement de deux millions de francs CFA (eh oui, l’ex-colonie française, symbole de la France-Afrique, est toujours sous le joug du franc CFA), pour être plus tard remis, sous le poids de la critique sociale, à son infortunée mère. Un cas qui n’était pas rare selon le Ministre de la Communication, Alain Claude Bilie By Nze qui soulignait « Il existe malheureusement plusieurs cas comme celui-là. »
Le gouvernement gabonais semble bien vouloir implanter cette mesure, initialement prévue pour le 19 février dernier, mais effective seulement le 21 mars 2018, de manière efficace. Préalablement, le 14 mars 2018, le Premier ministre Issoze Ngondet s’est rendu à l’Office pharmaceutique national (OPN) pour s’assurer personnellement de la livraison du matériel médical tant attendu par les 56 centres de soins de santé étendus sur le territoire gabonais.
«Nous mettrons en place un ensemble de dispositifs de contrôle, afin qu’un kit d’accouchement soit pour une femme enceinte et cela doit être notifié, mais également un numéro vert pour dénoncer toute pratique qui ne répondrait pas à l’esprit de l’engagement du chef de l’État, de rendre gratuit les frais d’accouchement dans les structures sanitaires publiques», atteste le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, anciennement ambassadeur en Corée du Sud puis ministre des Affaires étrangères du Gabon.
Cette décision est salutaire pour les 50.000 bébés qui devront naître dans les structures sanitaires du pays d’Afrique centrale. Par contre, cette mesure ne concernera que les futures mères gabonaises âgées d’au moins 18 ans malgré que la majorité sexuelle y soit acquise à 15 ans. L’ordonnance exclue donc de facto les jeunes mères de 13-17 ans, pourtant les plus nombreuses à enfanter de façon précoce.
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