Les prochaines élections municipales brésiliennes sont éclipsées par l’élection de Miss BumBum, un concours national en ligne pour dénicher le plus mignon derrière féminin de la sixième économie mondiale, devant le Royaume-Uni.
Plus de 500 participantes postulent au concours chaque année. Celle qui a remporté la compétition en 2012, Rosanna Ferreira, affirme que le ballet l’a aidé à forger son arrière-train désormais célèbre.
Les jeunes femmes qui représentent les 26 états du pays et le district fédéral de Brasília sont en lice pour se qualifier pour la grande finale qui se tiendra à São Paulo le 30 novembre prochain.
Et qui sera une des juges du concours cette année? Nulle autre que la Canadienne Pamela Anderson, la star de l’émission BayWatch qui a su faire rêver beaucoup d’hommes dans les années 90.
La fesse de la femme a toujours eu une grande importance symbolique dans la culture brésilienne, comme l’atteste la popularité de la danse des fesses dans la jeunesse brésilienne.
« Je pense que le climat tropical, le carnaval et tout ce métissage donnent à la femme un biotype brésilien unique sur la planète » annonce l’organisateur du concours Cacau Oliver, un observateur bien connu de beauté féminine.
« Le derrière de la femme brésilienne est une partie du corps que le monde entier admire et le concours réaffirme ce fait », ajoute-t-il.
Le gagnant recevra 5 000 reais (2 500 $), tandis que la deuxième place recevra 3 000 reais et 2 000 reais pour la troisième place.
Le concours de beauté pour les fesses a eu sa part de scandale. Selon le nouveau site brésilien Globo la favorite du concours pour cette année Cibelle Ribeiro s’est fait presque disqualifié lorsque les juges pensaient qu’elle pouvait avoir des implants aux fesses en plus de refuser une radiographie de son popotin. Plus tard, elle se ravisa et elle fut soumise à des rayons X. Elle est maintenant de retour dans la course pour la couronne du fessier brésilien.
Aussi à noter, l’absence de femmes Noires dans la compétition cette année. Connus pourtant pour sa grande diversité le Brésil castre la beauté naturelle de la femme Noire. En mars 2012 une université a même refusé l’accès au campus à une Noire de 19 ans à cause de sa coiffure trop « Pro Black ».
Est-ce que les Brésiliens qui prétendent à plusieurs origines raciales se cachent derrière leur ascendance métisse pour faire face aux disparités raciales qui sont encore présentes au pays?
Est-ce que le métissage perçut comme une entité en soi se dresse comme un bouclier contre le Noir, rarement considéré comme beau à l’échelle nationale?
Le Brésil en 2012 a encore beaucoup à faire pour reconnaitre et s’affranchir de son histoire riche avec l’Afrique Noire et une majorité de sa population. En 2008, 44 % de sa population se disait Métis et 7 % se qualifiait de Noir.
A lire aussi
A découvrir ... Actualités
Amazon Web Services choisit le quartier Saint-Michel et le Centre Lasallien
La fierté et la joie étaient palpable en ce lundi matin ensoleillé du 30 septembre 2024 quand une centaine de …
Regard sur Kanaval le dernier film d’Henri Pardo
Le film Kanaval d’Henri Pardo soumet les interrogations de Rico, qui expose un conflit identitaire entre le migrant …
Ismaël Diouf sélectionné premier au total par l’Alliance de Montréal au repêchage de la LECB
L’Alliance de Montréal, équipe de basketball professionnelle de la Ligue élite canadienne de basketball (LECB), amorcera sa troisième saison en …