Le Liberia fait suivre l’action aux discours en ouvrant large les vannes de l’Éducation. L’Université est maintenant offerte gratuitement dans le pays ouest-africain présidé depuis le 22 janvier 2018 par l’ex-footballeur récipiendaire du Ballon d’or, George Weah.
Le président libérien George Weah a déclaré que tous les étudiants de premier cycle entrant dans une université publique du pays bénéficieraient d’un enseignement gratuit.
Ce n’est pas anodin que ce soit le Libéria qui choisi d’adopter une telle politique en Afrique. Au 19e siècle le pays est alors peuplé par d’anciens esclaves américains qui rêvaient de liberté : une concrétisation du fameux Back to Africa. Le Libéria trouvera son indépendance très tôt, en 1847, qui le consacre premier pays indépendant du continent africain. Le drapeau libérien est d’ailleurs une franche inspiration du drapeau américain. En revanche, ceci résulte aujourd’hui en une élite hermétique de 20.000 descendants d’Américains (5% de la population) aux noms anglophones qui tient fermement les rênes du Pouvoir au Libéria devant les «Indigènes» aux noms africains.
Dans cet esprit, les populations Noires ont toujours eu au cœur l’idée d’une Réparation quelconque qui dans le génie de certains prend la forme d’une d’éducation gratuite pour tous les afrodescendants parallèlement a une compensation monétaire qu’on ne peut, qu’on ose chiffrer puisque toutes les richesses occidentales, aussi abyssales, réhabilitées ou compatissantes soient-elles, découlent directement des quatre cents d’esclavage des Noirs et du néo-colonialiste ambiant actuel.
Cette décision cadre avec la plate-forme de campagne du nouveau chef d’État, qui avait notamment pour objectif de lutter contre la pauvreté et de relancer l’économie libérienne après la guerre civile qui, de 1989 à 2003, a fait 300.000 morts sur une population de 3.300.000 de personnes.
La plupart des pays africains tentent, malgré le couteau de la Banque mondiale et du FMI à la gorge des Présidents africains, de mettre en place une éducation gratuite. Le Ghana qui a adopté une loi relative au droit de résidence qui permet aux personnes d’ascendance africaine de demander et d’obtenir le droit de résidence permanente, a mis en place un système ambitieux d’écoles secondaires gratuites. Ce concept d’éducation gratuit n’est pas nouveau au Ghana. Immédiatement après l’indépendance (1957), Kwame Nkrumah, le premier Président du pays, à la recherche d’un développement rapide et transformateur pour l’ensemble du pays, avait décidé de mettre en œuvre la politique de gratuité de l’éducation dans les territoires du nord afin de combler l’écart de développement entre le nord et le sud du pays.
La Sierra Leone est également en train de mettre en place une éducation primaire gratuite. Au Kenya, les écoles publiques sont gratuites du premier au dernier jour du lycée (école secondaire). Le Rwanda est aussi l’un de ces pays. Dans ses institutions publiques, les écoles primaires et secondaires y sont gratuites. Et aussi, sous Mouammar Kadhafi, la Libye offrait un enseignement gratuit et des bourses d’études supérieures jusqu’aux écoles supérieures à ses étudiants et ceci, partout dans le monde…
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