Le 25 septembre 2015, c’est au Centre de Ressources Communautaires Côte-des-Neiges (CRC) que la communauté malienne de Montréal vantait les mérites de la paix. Cette communauté hautement éduquée compte environ 3 000 membres au Canada dont la moitié se regroupent par un intérêt linguistique dans la métropole québécoise.
L’organisateur et responsable de la soirée festive Yacouba Doumbia a su coaliser différents regroupements associatifs et quelques élues autour du thème de la paix qu’a chèrement acquis le Mali récemment.
Vers 21 heures, après un retard remarqué, les organisateurs ont choisit de débuter la soirée par un court métrage sur le premier Président malien Modibo Keïta. Panafricaniste convaincu, partisan du non-alignement né à Bamako, c’est lui qui proclame l’indépendance de la République du Mali dont il en prend la présidence un certain 22 septembre 1960, il y a 55 ans de cela. Son empreinte est encore palpable dans la nation ouest-africaine. Dans le film, on peut voir que des objets et vêtements lui ayant appartenu sont devenus d’inestimables reliques.
Avant que le sage Yacouba Doumbia ouvre officiellement cette soirée commémorative, quelques autres courts métrages ont suivi sur des sujets divers comme la cohabitation et l’indivisibilité du Mali. Ces projections en langue malienne auraient gagné à être sous-titrées afin de capter l’attention de tous.
La maire suppléante de la ville de Montréal Mary Deros a entamé le micro. La conseillère municipal de parc extension réclame que cette soirée est aussi l’occasion de se rapprocher les uns des autres afin de partager notre diversité.
L’illustre invité, Lassine Traoré, président du conseil des maliens de l’extérieur du Mali a profité de son temps de parole pour souligner la présence et surtout l’action des membres de l’association Des mains pour Demain. Cet organisme canadien de producteurs agricoles permet à des agriculteurs maliens de faire un stage au Canada et à leur contrepartie canadienne d’offrir leur expertise au Mali. Un merci au soutien de la ville de Montréal pour ne nommer que celui-ci fut émis avant de donner le micro à Fatima Diallo de l’association des Femmes Maliennes.
Fatima Diallo qui évolue également au sein de la ville de Montréal, tente de donner une nouvelle pulsion à l’association malienne par le recrutement de nouveaux membres et développer des actions structurante à l’organisme. Volubile et ambitieuse, elle annonce deux nouveaux membres honoraires à l’association qui tente de dévoiler les talents cachés de cette communauté qui cherche à pérenniser ses racines québécoises.
Signe de l’unicité africaine, Mariam Sy Diawara, une ivoirienne et Présidente Directrice Générale de la Maison de l’Afrique Montréal s’avoue heureuse de faire partie d’une association malienne. Fière de ses souches ivoirienne, et l’est encore plus de celles africaines. Elle a salué l’engagement de Yacouba pour le Mali et pour toute l’Afrique et insiste sur l’importance de la diaspora africaine qui a besoin d’être connue et ralliée. Mme Sy Diawara a décrit l’impressionnant calendrier de la Maison d’Afrique d’où émane une première plate-forme de découverte et de partage d’affaires autour du numérique. Les intéressés se rencontreront à Abidjan en novembre prochain et notons la présence annoncée de la secrétaire générale de la Francophonie Mme Michaelle Jean.
Vers 23 heures, alors que la piste de danse se faisait dense par les rythmes de DJ Vegas, un agréable repas fut servit aux invités dans un ambiance joviale. D’infatigables demoiselles ont démontrée leur pas de deux jusqu’à la fin la soirée qui devait se terminer à minuit dans la plus simple paix.
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