George Floyd. Le nom de cet Afro-Américain est maintenant sur toutes les lèvres et meuble sinistrement tous les bulletins d’informations à l’échelle mondiale. L’événement a eu lieu à Minneapolis, 16e plus grande région métropolitaine des États-Unis. Ce 25 mai 2020, les États-Unis allait de nouveau découvrir son visage raciste à la face du monde.
George Floyd, un Afro-américain de 46 ans, père de deux filles, trouve la mort sous le genou obstiné d’un policier blanc, s’appuyant de tout son poids, les deux mains plantées confortablement dans ses poches, sur la gorge de l’homme étendu de tout son long sur une rue ou tous les regards se fondent. La scène d’horreur est filmée, transmise sur les réseaux sociaux.
Malgré la vidéo accablante que l’on peut aisément qualifier de dégueulasse, Derek Chauvin, le policier blanc, reçoit comme première sanction un simple licenciement. Les nuits enflammées des métropoles américaines suite à ce nouveau soufflet étatique envers les communautés noires provoquent l’arrestation de l’agent de police qui fait désormais face à une accusation d’homicide involontaire.
Depuis ce 25 mai 2020, dans le sillage de la mort de George Floyd, les métropoles à travers le monde s’enflamment. New York, Los Angeles, Atlanta, Gaza, Paris, Calgary, Toronto, Montréal s’indignent visiblement à ce que l’on nomme « bavure policière ».
Mais ces gestes obscènes tombent bien au-delà de la disgrâce. C’est plus que de la bavure, une erreur d’un simple homme blanc, d’un exécutant. Ces exécutions excessives d’individus afrodescedants , cette castration permanente des droits et libertés des Noirs à travers différents corps étatiques ne sont que toussotement de systèmes racistes, vicieux, apeurés qui n’a connu sa gloire qu’en infériorisant tout un pan de l’humanité. Ces idéologies suprématistes nous enveloppent encore tous, à tout moment, inconsciemment et insidieusement dans les magazines, la culture qu’émanent ces monstres d’égoïsme gorgés d’une vanité crasse.
Les Noirs sont au centre de l’attention. Alors que l’Afrique et les pays afrodescendants sont encore livrés ouvertement, outrageusement au pillage, à la piraterie étouffante des Occidentaux, les rescapés de gré (migrants d’aujourd’hui) ou de force (esclaves d’hier) se retrouvent au pied du mur. Les Noirs n’ont qu’eux sur qui compter puisque l’Occident sue encore son avarice doublée de sa haine envers les populations qu’elle racise impunément.
Images de la manifestation qui a eut lieu à Montréal le 31 mai 2020
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